Stanley courte biographie
Abandonné par sa mère et né d’un père inconnu, Stanley est placé dans une institution pour enfants défavorisés de 6 à 15 ans. Par la suite, il sera engagé à Liverpool, sur un navire qu’il désertera très rapidement, par Henry Stanley dont il adoptera d’ailleurs le nom.
Il participe ensuite avec réticence à la guerre de Sécession dans un premier temps en tant que soldat sudiste puis change de camp et devient nordiste, avant de travailler comme navigateur et de devenir journaliste. Juste avant la fin de la guerre en 1865 il déserta et se rendit à St-Louis, où il obtint in contrat comme correspondant indépendant d’un journal local.
En 1867, devenu rédacteur, il suit l’armée « pacificatrice » du général Hancock et couvrit les guerres indiennes. Là-bas, il fait ce que ses patrons attendent de lui : des reportages de guerres dramatiques.
De cette manière, il attira l’attention de différents reporters, notamment de James Gordon Bennet, flamboyant directeur du New York Herald, un journal à sensations et couvrit une affaire en Abyssinie (Ethiopie). Stanley réussit alors un scoop mondial en câblant avec plusieurs jours d’avance sur ses confrères l’issue de la bataille de Magdala, le succès de l’armée victorienne contre le négus Theodore.
Sa réputation grandit et, en 1869, le rédacteur en chef du New York Herald, l’envoie en Afrique équatoriale, avec pour mission de retrouver David Livingstone médecin et missionnaire écossais porté disparu depuis 1866. La conversation avec Bennet n’a sans doute jamais eu lieu et Stanley ne s’est mis en quête de Livingstone qu’un an plus tard. Après une marche forcée de 411 jours, ce