statistique educative
1. La formule de calcul du taux de réussite ou de l’échec n’a aucun problème du point de vue scientifique. C’est le rapport entre ceux qui ont réussi ou échoué à un examen sur l’effectif total qui a passé l’examen pour une classe, une école, une région, un pays, une période etc... Ainsi, la formule ne souffre d’aucune insuffisance mathématique, c’est une proportion, un pourcentage.
2. Par contre c’est l’utilisation ou l’interprétation de cette proportion, ce pourcentage qui est erroné notamment quand il s’agit de comparaison de deux entités. Je prends l’exemple à l’échelle pays, quand on compare deux pays sur un domaine quelconque pour les classer (taux de croissance du PIB, taux de réussite au BAC etc…), il ne s’agit pas de comparer et classer immédiatement ces ratios calculer par pays, il est nécessaire de les normaliser et les rendre sur une même échelle de comparaison. (PIB en parité de pouvoir d’achat, IDH, etc)
3. Pour le cas des résultats scolaire pris comme exemple dans la note « GIGO », l’utilisation faite des taux de réussite ou d’échec à des fins de comparaison est erronée et non la formule. Pour comparer et classer des écoles ou des classes sur la base de ces taux, il faux d’abord relativiser c'est-à-dire ramener ces écoles ou ces classes sur la même échelle de comparaison.
4. Au niveau du tableau B1 relatif aux résultats par la formule « Gigo » de l’EM, il ressort un taux de réussite pour la classe dépassant les 100% ce qui pose problème. En plus, le cumul des pourcentages n’a aucun sens.