Stendhal
535 mots
3 pages
Stendhal ( Henri Beyle) Henri Beyle, connu sous le pseudonyme de Stendhal, était un écrivain français du début du XIXe siècle. Il était un des précurseurs du réalisme et était un romantique (1ere moitié du XIXe siècle). Il a écrit des romans et des essais critiques. Il fut connu en particulier pour ses romans Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme. Il fut un homme malheureux : il a eu une enfance triste et morne ; après la mort d'une mère trop aimée, il souffrira d'une enfance étouffante à Grenoble auprès d'un père qu'il méprisera et d'un grand-père qu'il adorera. Il trouvera d’ailleurs refuge dans la littérature avant de s'échapper de Grenoble en 1799 pour aller étudier à Paris. Il en tirera d’ailleurs une certaine rigueur et un aspect abrupt. C’est un individu ultra-sensible. Ses cousins Daru le forcent à entrer au ministère de la Guerre. C'est ainsi qu'il est envoyé à Milan en mai 1800. Il découvrira, émerveillé, en même temps la guerre, l'Italie, l'opéra, l'amour et le bonheur. Il ne cessera de retourner en Italie entre ses missions administratives. De tempérament timide et romanesque, souffrant de l'hypocrisie de la société de son temps, il invente pour lui-même une « méthode pratique du bonheur », le beylisme. Perdant son emploi au moment de la chute de l'Empire, il se consacre à ses passions : l'Italie, la musique, la peinture. C’est un cœur brisé, il est maleureux (aussi) en amour : en 1819, son chagrin d'amour pour Matilde Dembowski lui fait écrire un traité, De l'amour, tentative d’analyse du sentiment amoureux, paru en 1822, dont à peine quarante exemplaires seront vendus. C'est à l'âge de quarante-quatre ans qu'il se lancera dans le roman, avec Armance, mal compris de ses contemporains ; puis avec Le Rouge et le Noir, paru juste après la Révolution de Juillet 1830, qui lui confèrera une certaine notoriété, dont il ne profitera pas, ayant été nommé consul à Civitavecchia par le gouvernement de Juillet.
Il était passionné :