Suffit-il d'être doué pour être un artiste
Dans ce texte John Locke écrit à propos de la propriété individuelle, que l'homme est propriétaire de lui même et de plus de ce qu'il crée. Se posent alors certaines difficultés : Peut-on alors considérer le travail comme la propriété d'une unique personne? Quels sont les droits de l'homme? Deux hommes peuvent-ils partager une même création?
L'auteur traite au début du texte de la relation entre l'homme et la nature par la proposition « Bien que la Terre et toutes les créatures […] à tous les hommes, ». En effet il explique qu'à l'origine l'homme était à l'état naturel, désavantagé vis à vis des animaux (l'homme n'as pas les caractéristiques requises pour survivre à l'état sauvage, dans ce monde déjà-là). Puis en s'organisant ensemble, en communauté, ils ont réussit à s'élever du rang où la nature les avaient laissés, l'homme a donc surpassé les autres espèces et son environnement. Cela implique que l'homme contrairement aux animaux ait le sentiment d'appartenir à une espèce. Les hommes ont donc le sentiment d'être différent des animaux et supérieurs à ces derniers. De ce fait ils considèrent que les choses (ce qui n'est pas homme) appartient à tous les hommes. Par la suite, l'auteur écrit que « chaque homme est cependant propriétaire de sa propre personne ». Ceci nous amène à définir deux termes : Premièrement, le terme de « propriétaire » abordé dans ce texte signifie avoir un contrôle sur, pouvoir influer sur le comportement de, avoir des droits sur. Deuxièmement, le terme de « personne », qui dans ce texte pourrait s'apparenter à la Forme de l'homme, ainsi qu'à sa personnalité, son être. D'après cette proposition de Locke, on peut donc dire qu'un homme est son unique propriétaire, il est donc libre de ces faits et gestes, sa liberté s'arrêtant cependant à celle d'autrui. On peut alors considérer que chaque homme a donc aussi une conscience individuelle qui lui est propre, lui permettant ici de se différencier de ses semblables, et