Suicide assisté
Le suicide assisté remonte à l’Antiquité, à l’époque classique où les romains effectuaient ce geste quand ils jugeaient qu’une personne n’était plus digne pour rester sur la terre, quand elle était dans l’incapacité de jouer un rôle dans la société, comme les personnes âgées. Avec cette pratique, les gens obtiendraient un mort digne. À cette époque, il y avait déjà un parti contre ce genre de suicide et la controverse est devenue de plus en plus marquée jusqu’à aujourd’hui avec le christianisme.
Au canada, le suicide assisté est interdit par la loi en vertu du code criminel (article 241). Il est cependant légal dans plusieurs pays comme la Suisse, la Belgique, le Japon, la Hollande et l’état de l’Oregon. Pour pouvoir être admis comme candidat au suicide assisté, 5 critères sont évalués : le discernement de la personne, la manifestation de la volonté réitérée, la maladie incurable, les souffrances insupportables pronostic fatal ou l’évolution vers une invalidité définitive et irréversible. Une personne souhaitant subir le suicide doit répondre à ces conditions, elle doit se présenter à plusieurs rencontres avec les médecins pour qu’ils jugent de son cas. Dans les pays où le suicide assisté est légal, peu de gens sont en désaccord avec la méthode, comme en Suisse, où environ 80% de la population est en faveur avec cette pratique. Pour une personne, les coûts du suicide assisté tournent aux alentours de 10 000 $ et la liste d’attente peut