Suicide, l’évolution séculaire d’un fait social
Questions :
1. Pourquoi le recours au chiffre et à la statistique est-elle la méthode la plus pertinente pour étudier le suicide en sociologie ?
Le recours au chiffre et à la statistique est la méthode la plus pertinente pour étudier le suicide en sociologie. En effet, la statistique est le seul moyen permettant d’étudier le phénomène du suicide dans la mesure ou les observations ou les propos recueillis par les survivants n’apporte pas suffisamment d’information pertinente et que surtout, la personne s’étant suicidé ne peut être interrogé directement.
De plus, la statistique met en évidence le fait que ce phénomène a les caractéristiques propre d’un fait social. En effet, il montre que le suicide ne se réduit pas à un évènement psychologique individuel puisqu’il existe une corrélation entre le taux de suicide et certaine variable de la sociologie.
2. Décrivez la corrélation établit par Durkheim entre le taux de suicide et certaine variable sociologique ?
Durkheim établit des corrélations entre le taux de suicide et le statut matrimonial, l’âge, le sexe, les saisons, les jours de la semaine, la religion, l’agglomération, la région etc...
C’est l’idée d’intégration qui va expliquer ces résultats. Durkheim utilise la famille comme modèle réduit de la société. La famille, construit des groupes sociaux qui intègrent les individus et les protègent du suicide. De ce fait, une personne seule va davantage se suicide qu’une personne marié. Mais, la taille de la famille est aussi une caractéristique du suicide. Une personne ayant une famille nombreuse va moins se suicider qu’une personne qui n’en a pas. De la même façon, un individu avec une famille solidaire va ainsi moins en venir au suicide qu’une famille désunie.
3. Comment les auteurs de l’article expliquent ils les évolutions des corrélations établit par Durkheim ?
Les explications données par les