Suis-ce ce que les autres ont fait de moi ?
En effet, si l’on définit dans un premier temps l’identité personnelle comme une unicité de l’individu couplée à une invariance au cours du temps de celui-ci, vient alors le problème que je peux tout de même changer. Par exemple, si je me trompe dans quelque chose, j’en tirerais une expérience qui m’évitera de me retromper sur cette même chose. Finalement, l’identité personnelle n’est qu’un moyen pour nous et les autres de nous différencier en nous attribuant des caractéristiques supposée constante. Mais alors, si les autres m’attribuent des caractéristiques depuis ma naissance, par exemple mon nom ou un genre, ne suis-je pas forcé d’y consentir pour me donner une identité personnelle. Si toute ma famille me voit comme un gentil garçon, je devrai ainsi joué le gentil garçon devant eux pour d’une part ne pas ruiner l’image qu’ils ont de moi mais aussi pour me donner un attribut qui me …afficher plus de contenu…
Cependant, si mes actions sont déterminés par les autres, alors je ne suis pas libre ce qui vient poser problème quant à l’efficacité du système judiciaire qui se base sur la responsabilité de chacun de ses actions. De ce fait, je dois forcément être maître de moi-même pour que cela s’annule ce qui contredirai notre hypothèse. Suis-je alors maître de moi-même ? Ensuite, nous pouvons d’abord constater que je contrôle mon apparence. En effet, nous pouvons d’abord voir que je peux changer de manière de me comporter selon l’environnement où je suis. J’ai en effet plusieurs masques que je vêts selon mon environnement. Si je suis à l’école j’adopterais un masque différent que quand je suis seul ou avec ma famille. Nous avons tous une impression des autres comme ce qu’ils veulent qu’on pense d’eux. C’est l’être et le paraître, nous n’avons qu’une infime compréhension d’une personne comme si