Sujet de la rédaction : journal intime
La nouvelle politique instaurée bat son plein depuis les fêtes de décembre. Aujourd'hui encore j'entend des manifestions lorsque je tend l'oreille où que je sors en ville. Je suis tout aussi compréhensif que les autres citoyens, et je pense sincérement les rejoindre un de ces jours. J'ai commencé ce journal pour exprimer mon avis sur la situation, que je trouve tout à fait calamiteuse, ce n'est donc pas par manque d'état d'âme ou autre chose de ce genre que j'écris ces lignes. C'est une manière pour moi de me rebeller. Les nouvelles lois instaurées interdisent les libertés de presse, la lecture, et l'écriture; ils veulent nous faire passer de grès ou de force au stade supérieur, c'est à dire l'informatique, partout. J'ai entendu dire avec horreur qu'ils allaient brûler tout les livres existants dans notre pays, dans notre langue, qu'ils allaient effacer la connaissance livresque. J'ai écouté un discour, il y a de cela quelques jours qui expliquait en détails ce qu'il allait ce passer. Nous étions tous surpris par cette nouvelle initiative du gouvernement, qui parraisait folle à tout point de vu. Mais maintenant qu'ILS le font, cela ne parait plus si fou qu'auparavant. Si je me remémore ce que je pensais à cet instant, c'était l'attitude désinvolte qui fait que je n'avais absolument rien pris au sérieux qui me vint à l'esprit, "ils parlent, ils parlent mais ils ne feront rien" pensais-je alors, bien m'en coûte maintenant. Je croyais, que, comme d'habitude, il y aurait des discutions, des votes, que l'on nous laisserait décider de cela, c'est la démocratie après tout! Mais non, demain ils commenceront la sale besogne, brûler les livres, les feuilles, détruire les stylos, ne plus produire d'encre... Ils brûleront toutes nos connaissances. Demain, ils fouilleront les maisons une par une, sans un suel scrupule, ils mettront tout les meubles par terre, et se débarasseront de tout les livres et accessoires dans la foulée.
Lundi 27 Janvier
Hier