Sujet de Reflexion- l' Etranger
Un « cycle de l’absurde », voilà comment définir en quelque sorte la situation dans laquelle on peut affirmer que Meursault est un héros paradoxal. Tout au long de l’histoire Camus fait des réflexions sur la vie et l’homme absurde, avec beaucoup d’aspects philosophiques non énoncé mais révélateurs sur le comportement de Meursault tout a long de l’histoire. Ecrit a la première personne du singulier, il nous plonge au fin fond des pensées de Meursault, cela nous donne plus l’impressions de lire un journal intime qu’un roman, dès lors on perçoit mieux les ressentiments du narrateur.
Paradoxal pourquoi ? Meursault est lui-même un paradoxe a la société de son temps. Le définir un homme vide ? Non. Meursault, au cours de toute l’histoire refuse de mentir simplement. Mentir est la clé d’une vérité blanche tâché de noire. Il refuse de dire ce qui n’est pas, mais admet ce qu’il est. Ce comportement le fait paraître différent de la société, différent et opposé a ce monde ou le mensonge bien souvent dirige les hommes. Meursault veut être condamné pour être condamné, quand on lui demandera si il regrette son meurtre, il dira qu’il éprouve plus d’ennuis que de regrets.
Cette nuance le condamnera certainement, mais une nuance qui le place au dessus des hommes, qui le place en paradoxe avec les hommes, car cette nuance est le signe d’un affront a la Mort, si il dit ce que la société veut entendre, il sera épargné, pourtant il dira ses sentiments vrais jusqu'à la fin du roman. Cette vérité qui le symbole que Meursault n’as pas peur de la Mort, mais du mensonge qui peut entraîné tristesse et mal être, il ne veut pas souffrir. Il préfère donc inconsciemment mourir en vérité que de vire dans un mensonge voulut par la société. Il vainc la Mort, cette sensibilité pourrait aussi signifier qu’il a vaincu Dieux. La Mort étant le seul chemin menant a Dieux, il bat la Mort, ne rejoint pas donc Dieux car il s’estime au dessus