Quelques instants après, les fauteuils commencèrent à s’ébranler, et, agitant leurs pieds tortillés d’une manière surprenante, vinrent se ranger autour de la cheminée.
Je ne comprenais vraiment pas ce qu’il se passait. Je voyais la scène mais je n’entendais strictement rien, ni les braises éclater, ni la cafetière chauffer, ni les personnes de la tapisserie parler. Je me retournais de l’autre côté du lit de manière à éviter de poser le regard vers la cheminée. Je pensais mettre débarrassé de tout ce cinéma lorsque je vis sur la toilette une des boîtes à peignes s’ouvrir et un magnifique peigne couleur rose poivré y sortir. Celui-ci se fit accompagner d’une houppe à poudrer. Surpris une fois de plus, je regardais au sol quand je vis l’éventail s’ouvrir et il se mit à rejoindre les autres objets pour ensuite se déposer sur l’un des deux fauteuils. Je vu sur l’autre fauteuil qu’une magnifique boite c’était installée, celle-ci ne m’étais pas inconnu. Je levai mon regard de manière brève lorsque je remarquai que la magnifique tabatière d’écaille avait disparu. Je compris donc qu’elle était descendue un peu plus bas et c’était posé sur le siège. Je voulu me retourner une fois de plus pour arrêter toutes ces âneries et dormir. Mais mon attention se fit retenue par les portes de l’armoire qui étaient entre-ouvertes, laissant apparaître un bout de tissu de couleur vive appartenant à l’une des robes qui étaient, lorsque je suis rentrée dans la chambre, sur le parquet ciré. Je voulu vérifier la présence de celles-ci par terre et pu découvrir qu’elles c’étaient elles aussi déplacées. Je ne comprenais toujours pas ce qu’ils se passaient. C’était comme si il y avait une présence. Mais je ne voulais pas me fier à cette idée, c’était complètement impossible, tout ça n’existe pas. Je ne pouvais pas croire à cette hypothèse une seule seconde ! L’horloge me fit sortir de mes pensées lorsqu’elle sonna six heures. Je me tournais dans tous les sens. Je me sentais étouffé, surveillé et