Sujet d’invention : à la façon de d.buzzati dans « crescendo » quatre versions différentes en crescendo du sujet "la jeune fille se promenait. un bruit la fit sursauter."

548 mots 3 pages
La jeune fille se promenait dans un parc calme en fin d’après-midi. Un bruit la fit sursauter. Elle se retourna et jeta un coup d’œil en arrière, elle était seule mais pourtant était sûre d’avoir entendu un craquement. Elle inspecta le sol d’un regard étonné, puis sa petite frayeur passée, elle continua sa marche jusqu’à un banc. Elle s’assit calmement et entreprit de relire le passage de Roméo et Juliette, lorsqu’ils s’avouent leur amour. Elle a toujours été une romantique dans l’âme.

La demoiselle marchait le long des arbres, enfin flânait plutôt. Son esprit et son cœur étaient ailleurs, comme tourmentés par un manque d’amour. Elle entendit des chuchotis à sa droite, elle s’immobilisa, inquiète. D’un petit regard elle comprit alors de quoi il s’agissait. Un couple d’amoureux s’échangeaient de futiles preuves d’amour, certaines plus osées que d’autres. La jeune fille s’éloigna sur la pointe des pieds, rougissant de jalousie et de confusion, elle qui avait toujours rêvé du prince charmant. Elle trouva un banc à quelques pas de là, elle prit appui dessus tout en laissant son esprit errer encore et encore, emporté par ce qu’elle venait de voir.

Il faisait frais et le vent faisait frissonner la fine silhouette de cette jeune fille. Elle continua cependant sa marche dans cette allée aux senteurs boisées. Un bruit de pas derrière elle attira son attention. Elle ralentit alors son allure et, de tout son être, espéra l’impossible. Elle qui avait tant besoin d’aimer, se pouvait-il qu’elle rencontre quelqu’un de parfait, comme cela, dans un parc ? Il était à présent très proche, elle entendait même sa respiration. Elle sentit une vague de chaleur l’envahir, son corps fut parcouru d’un frisson. Elle était persuadée d’une chose, il allait lui adresser la parole. Elle ferma les yeux un instant, sentit un effleurement puis rouvrit brutalement les paupières. Il n’était déjà plus là, comme évaporé. Elle observa sa grande poche de manteau, et glissa la main à l’intérieur.

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