Sur le prétendu droit de mentir par humanité

1988 mots 8 pages
Depuis la nuit des temps, l’homme a cherché à distinguer le bien et le mal, deux notions n’ayant d’existence qu’en relation l’une envers l’autre. En outre, il en va de même pour la vérité et le mensonge. Or, Mensonge est serviteur de ce qui est Mal. C’est d’ailleurs ce que tout un chacun a assimilé lors de sa tendre enfance et c’est aussi ce que démontre l’ancienne fable d’Édipe : « Le garçon qui criait au loup » -récit d’un jeune berger qui, plusieurs fois, ameute les villageois en criant au loup pour se jouer d’eux. Cependant, lorsqu’un loup arrive réellement, personne ne le croit lorsqu’il alerte le village et le loup dévore tous ses moutons. Sans oublier le très célèbre conte de Pinocchio dont le nez s’allonge proportionnellement au nombre de mensonge qu’il commet.
Dès lors, le mensonge ne semble plus jamais légitime. Seulement, peut-on trouver une justification morale au mensonge ? Peut-on invoquer, dans certaines conditions, un droit moral de mentir ? À mes yeux, il est vraisemblablement possible, au sein du mensonge, d’y trouver une justification morale. Subséquemment, il va s’en dire que mon opinion trouve ses piliers dans certains aspects particuliers ayant sans nul doute été débattu injustement par plusieurs. Mes trois approches s’intéressent particulièrement à la nature d’un mensonge, son utilité, puis, à la distinction entre les doctrines du droit et du devoir —de dire la vérité.
À cet effet, il va de soi que définir le mensonge semble des plus appropriés. Selon le Larousse actuel, ce dernier se définit comme « l’action de mentir, de déguiser, d’altérer la vérité ». Toutefois, si je puis me permettre, je définirais plutôt couramment le mensonge tel une parole différente de la pensée de celui qui l’énonce. Donc, il serait prioritairement mauvaise foi. D’ailleurs, en philosophie, il arrive de considérer que la parole, ou plus généralement le langage, a pour fonction d’exprimer la pensée. Mais en fait, l’existence du mensonge rend cette fonction

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