suraigu
Pour développer un son juste et beau et atteindre la maîtrise du suraigu, quatre aspects interreliés sont à considérer : le soutien des muscles abdominaux, les positionnements du larynx, du milieu de la langue et du derrière de la langue. Ces quatre aspects devraient être abordés parallèlement.
Dans une moindre mesure, la quantité de lèvre inférieure par-dessus les dents et l’avancement de la mandibule varieront selon la hauteur : plus la note est aiguë, moins on met de lèvre et plus on avance la mandibule. Ces mesures sont très subtiles : de l’ordre d’un millimètre de différence entre un sib grave et un contre-fa. On ne s’attardera à ces considérations que lorsque tous les autres aspects seront maîtrisés.
1. Préalable : l’embouchure
On ne doit jamais se mordre ; les blessures à la lèvre sont dues à une prise du bec trop serrée dont les causes sont :
souvent une mauvaise embouchure (sollicitation de muscles inadéquats)
généralement le manque de régularité dans la pratique
parfois un acharnement (trop de temps de pratique sans prendre de pause).
Pour trouver la bonne position d’embouchure, exécutez ce truc :
placez votre main à environ 30cm devant votre visage
soufflez un mince jet d’air
changez l’angle du jet d’air en reculant la mandibule de sorte que l’air frappera l’intérieur du coude. Les muscles qui maintiennent cette position sont ceux situés aux coins des lèvres. Ce sourire vers le bas est la position convenable pour jouer de n’importe quel bois.
Une fois que l’embouchure est adéquate, il faut renforcer les muscles des coins des lèvres. Dès que vous êtes seul, sans votre saxophone, adoptez la bonne position d’embouchure et faites forcer vos muscles ; vous sentirez rapidement l’effet de l’effort.
Refaites l’exercice pendant plusieurs jours, en prenant des pauses aussi souvent que nécessaire. Poursuivez cet entraînement tant que votre