Surveillance de tension arterielle
II. Indications
Surveillance de l'hémodynamique.
Surveillance d'un traitement : efficacité, effets secondaires.
III. DIFFÉRENTES SORTES DE PRESSION ARTÉRIELLE
La pression artérielle est une variable entre deux extrêmes :
— La pression systolique, ou maxima, s'observe quand le cœur se contracte. Là, la pression artérielle atteint son maximum.
— La pression diastolique, ou minima, se mesure après l'éjection du sang, pendant la phase de repos du cœur. Là, la pression artérielle descend à son niveau minimal. Cette pression minimale ne devient jamais nulle car, dès la fin de la systole (contraction cardiaque), la valvule aortique, située à la sortie du ventricule gauche, se ferme, ce qui empêche le reflux du sang dans le ventricule. La pression dans l'aorte et dans ses branches baisse progressivement car le sang s'écoule vers la périphérie du système artériel, diminuant d'autant le volume du sang présent dans l'aorte et dans les artères de gros calibre.
IV. VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES
Les chiffres normaux de pression artérielle se situent entre 10 et 14 centimètres de mercure pour la maxima et entre 6 et 9 centimètres pour la minima. Selon l'Organisation mondiale de la santé (O.M.S.), ces chiffres ne doivent pas dépasser 14 pour la pression systolique et 9 pour la pression diastolique. L'écart entre la maxima et la minima (différentielle) peut être modifié dans certaines conditions pathologiques ; on parle alors de pincement ou d'élargissement de la différentielle : un pincement peut être observé si la force contractile du ventricule gauche diminue ; un élargissement, lorsqu'une anomalie de la valvule aortique provoque un reflux de sang de l'aorte dans le ventricule gauche (insuffisance aortique). Il est habituel de constater une augmentation progressive de la pression artérielle avec l'âge. Par