Surveillance d'une infection du site opératoire
L’infection nosocomiale, infection acquise en milieu hospitalier, est une préoccupation majeure de notre système de santé. En effet, l’hôpital, accueille une vaste population, et met en présence des patients présentant des pathologies différentes, infectieuses ou non, mais aussi des individus sains. Chaque personne, en se déplaçant dans les locaux est susceptible de disperser les germes qu’elle porte sur elle, sur les poignées de porte, les interrupteurs, les surfaces, dans l’air…
Aussi, nous avons un programme national de lutte contre les infections nosocomiales, qui, dans l’un de ses axes d’orientation préconise d’optimiser le recueil et l’utilisation des données de surveillance et de signalement.
Pour ce faire, des indicateurs fiables et stables concernant les risques infectieux contribuent à l’évaluation des actions entreprises par les Etablissements de Santé.
Cinq indicateurs constituent actuellement le tableau de bord des infections nosocomiales : 1. Indice composite d’évaluation des activités de lutte contre les infections nosocomiales (ICALIN) 2. Taux d’infection du site opératoire par acte opératoire (SURVISO) 3. Volume annuel de produits hydro-alcooliques par journée –patient (ICSHA) 4. Taux de staphylococcus aureus résistant à la méticilline pour 1000 journées – patients (SARM) 5. Suivi de la consommation des antibiotiques (ICATB)
Tout professionnel de santé est impliqué dans la surveillance des infections nosocomiales.
Nous allons faire cette surveillance dans un service de chirurgie orthopédique dans une clinique où nous avons plus de 4000 interventions par an, et où une surveillance des infections du site opératoire n’est pas encore mise en place.
Je me propose, dans le cadre de mon mémoire, d’instaurer cette surveillance dans ce service de chirurgie orthopédique, de mobiliser et sensibiliser les équipes sur la gestion du risque infectieux.
Le résultat de cette première surveillance permettra :