Symptome
On ne peut penser le sujet sans symptôme, car c’est la matière première pour le psychologue en clinique. Il est ce qu’il y a de plus vrai, il parle à la place du sujet. Le symptôme est tout ce qui est analysable.
Le symptôme vient du réel, il est le réel.
Pour Lacan « le symptôme va dans le sens d’un désir de reconnaissance, mais ce désir reste exclu, refoulé ».
Dans la clinique analytique c’est une formation de l’inconscient tout comme le rêve, les actes manqués, les lapsus et le mot d’esprit, il est l’expression d’un conflit inconscient.
Le symptôme va se substituer à la place de quelque chose que le Moi ne veux pas savoir, et il vient satisfaire quelque chose, et l’angoisse elle permet de fixer le symptôme.
Il peut également venir d’un lien symbolique entre une expression langagière et un évènement vécu. Prenons l’exemple d’un patient qui souffrait de nausées et de vomissements, et qui se souvint qu’un jour il « n’avais pas pu avaler une injure ». L’inconscient peut se loger dans n’importe quoi, même dans une lettre ou dans un chiffre.
L’une de ses fonctions est de réaliser une vie de plaisir inconsciente, au sein même de la production morbide. Sous l’effet d’une pression pulsionnelle et/ou traumatisme, le Moi sort de son articulation. Il finit par s’adapter au symptôme pour en faire une appartenance.
« Le Moi n’est pas maitre dans sa demeure ».
Le psychologue doit se laisser enseigner par le symptôme, sinon on va plomber le symptôme sous le poids du savoir. Il implique une énigme et la supposition que l’analyste peut la délivrer. Il incarne la réponse à une question que le sujet vient poser.
Le symptôme nous apprend