Synthèse des rapports proposant la suppression du juge d'instruction
Rapport remis le 1 Septembre 2009 au Président de la République et au premier ministre.
Ce comité de réflexion a été réuni afin de proposer des mesures propres à redonner aux codes pénal et de procédure pénale la cohérence qui selon le gouvernement fait défaut en veillant à ce que ces codes rénovés répondent à la fois aux exigences d'une lutte plus efficace contre toutes les formes de délinquance et à un respect accru des droits des mis en cause et des victimes.
Les membres du comité ont été officiellement installé par Mme la Garde Des Sceaux Rachida Dati le 14 octobre 2008.
Beaucoup moins détaillé le rapport de ce comité fait état de sept propositions qui tendent à stabiliser durablement le droit. Elles sont fondées sur les principes directeurs énoncés par l'article préliminaire du code de procédure pénale, tels qu'ils résultent de la loi du 15 Juin 200 ainsi que sur la volonté: d'accroitre le rôle du juge dans sa fonction de contrôle du bon déroulement de l'enquête à l'occasion des conflits qui surgissent entre les acteurs du procès pénal. de renforcer les droits de la défense des personnes mises en cause et des victimes. de souligner que tout acte d'enquête et d'investigation mené par les magistrats et par la police judiciaire, doit être à charge et à décharge. de simplifier la procédure
La première proposition tient en la transformation du juge d'instruction en juge de l'enquête et des libertés .
La fonction du juge d'instruction est ambiguë : il cumule les fonctions d'un juge avec celles d'un enquêteurs. Il est à la fois Maigret et Salomon pour reprendre l'expression de Robert Badinter.
Malgré des pouvoirs juridictionnels accrus en dépit de son indépendance à l'égard du parquet obtenue en 1959 avec le code de procédure pénale il demeure aujourd'hui à la