Synthese ecommerce
MAI 2006
Stéphane Brossard www.amomenti.com
Un marché en pleine croissance
En 2006, 57% des internautes français ont déjà acheté en ligne soit plus de 15 millions de personnes d'après le baromètre trimestriel Nielsen/Ratings/fevad. Bien loin d'un épiphénomène, le commerce en ligne continue de ne plus effrayer les internautes et séduit de plus en plus d'entreprises. C'est la structure même de l'achat qui évolue puisque les achats en ligne ne viennent plus en remplacement d'une commande par catalogue traditionnel (VPC) mais « volent » des clients directement aux magasins.
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Si le chiffre du e-commerce de 7 milliards d'euros en 2005 est éloquent pour la France, il est à mettre en perspective avec les 82,3 milliards de dollars dépensés par les internautes américains la même année (hors voyages, enchères et B2B) [sources Benchmark Group]. La marge de progression reste grande sur l'hexagone.
Répartition des achats aux USA
2005 Magasins Catalogue Internet 68,00% 5,00% 27,00% 2002 78,00% 6,00% 16,00%
[Goldman, Sacks]
Synthèse e-commerce - © amomenti mai 2006
Un secteur déjà occupé par l'expérience
Les pionniers et les « challengers » du commerce électronique sont déjà tous morts ou rentables en 2005. Les années d'investissement sont passées et le e-commerce peut désormais valider ses expériences. Se lancer dans le e-commerce en 2006 n'est donc plus une aventure au regard du marché, elle le reste en revanche pour l'entreprise. Des concurrents expérimentés La plupart des meilleurs vendeurs sur l'Internet en France (plus de 70%) sont des « pure ligne. Elles ont donc une stratégie et une organisation propre au e-commerce, ce qui leur donne une longueur d'avance sur les autres. Le modèle de vente en ligne est différent En plusieurs points, la logique de vente en ligne diffère du mode traditionnel : les gammes de produits sont souvent restreintes et cette « sélection » de produits phares ou à forte