Synthèse de doc sur la politesse
Sous forme de dressage pour certains, et d’éducation pour d’autres, la politesse a une fonction formatrice. Si l’on en croît G. Andréani, le savoir-vivre est vécu par ses adversaires comme une contrainte car il ne leur apporte ni bénéfice, ni profit. J.C. Mornet, lui, sous-entend que l’incivilité est la plupart du temps le fait de jeunes qui ont un comportement encore immature et égoïste. Quant à C. Zaidman, il met en évidence que la politesse pourrait ressembler à un dressage des enfants par des séries d’ordres et d’interdictions, et prolonge son analyse en insistant sur le fait que l’éducation moderne prime sur le formalisme et sur le dressage.
Pour un dialogue plaisant, agréable et efficace, un langage et des gestes adaptés facilitent les relations interpersonnelles : la politesse a une fonction facilitatrice. Selon G. Andréani et C. Zaidman, le savoir-vivre a deux fonctions, c’est un élément de réussite et une arme psychologique. G. Andréani insiste sur le fait qu’il a le pouvoir de créer un climat rassurant dans une relation et C. Zaidman affirme que le savoir-être est la coordination entre un petit nombre de principes permettant un dialogue efficient.
Outre la réflexion, la politesse est une manière de s’éloigner de l’animal et en permet la distinction. Elle a donc une fonction d’hominisation. G. Andréani fait apparaître que les bonnes manières et le savoir-vivre