Synthèse doc
La composante des trois documents relate la vitesse voire l’hypervitesse, essentiellement le changement brutal et rapide de notre société. Nous nous interrogeons sur la nécessité d’accéder à ce mouvement à notre titre personnel et pour notre société. Nous verrons alors si ce fait frôle le danger et détruit notre pérennité ou bien s’il est un élément essentiel au fonctionnement du XXIème siècle.
L’essai d’Angiola Codacci-Pisanelli nommé « L’hypervitesse, maladie du XXIe siècle » publié dans le Courrier International, dégage une thèse dominante : selon Thomas Eriksen, la maladie de l’hypervitesse du XXIème siècle, serait contagieuse et aurait contaminé tout le monde. Beaucoup de changements ont été effectué sur des gestes simples et quotidiens de notre vie. La technologie fait partie intégrante de notre système d’informations et de communications. Plus de courriers par correspondance, aujourd’hui les courriers électroniques les remplacent et font un carton. Les micro-ordinateurs, les téléphones portables, les médias nous entourent et nos principaux temps libres sont généralement occupés par ses gadgets.
Milan Kundera a aussi ce sentiment que la vie se développe à grande vitesse. Son extrait de roman La lenteur nous montre que la lenteur est un plaisir qui a désormais disparu. La population inactive est aujourd’hui à la recherche constante de mouvements pour effacer le manque, l’ennui. Selon lui, il n’y a plus de communications, ni de petits plaisirs simples, tels que les balades dans la nature. Le proverbe Tchèque relatif à la contemplation des fenêtres du bon Dieu prouve que lors d’un instant d’inactivité, on peut tout de même passer un moment de plaisir et prendre un peu de temps pour soi-même.
Joël de Rosnay pense le contraire. Son article « Avons-nous encore le temps ? » publié dans Futura-sciences prouve qu’il s’oppose aux réflexions des deux autres auteurs. Selon lui, la vitesse est aussi bien une nécessité