Synthèse de document: le luxe
Le dossier traite du luxe et s’interroge sur sa signification. Jean Castarède dans la préface du « Que sais-je? » Le Luxe, parle du luxe en tant que notion subjective.
Philippe Perrot, lui, analyse le luxe comme une « richesse entre faste et confort » dans un extrait de son livre le Luxe. Dans son article de Figaro Madame intitulé « Discrétion assurée » Laura Cordin parle du luxe du point de vue du marketing. Gustave Flaubert dans un extrait d’une lettre à Louise Colet dans Correspondance mentionne la part du rêve dans le luxe. En fin dans un dessin de Sempé de 1986 intitulé, quelques jours de congé illustre le luxe tape à l’œil. Le dossier montre en effet que le luxe est un domaine bien vaste que chacun définit à sa façon. Pour les uns le luxe c’est ce qui est rare, superflu, lié au festif. Pour d’autres, le luxe appartient au monde du rêve, c’est une notion qui évolue dans le temps.
Le luxe se caractérise par trois éléments majeurs : le superflu, la rareté, l’ostentatoire.
Le luxe est une notion dont la définition est variable. Jean Castarède le constate en parlant du luxe comme une « notion subjective ». D’après ce même auteur, le luxe est tout ce qui n’est pas essentiel, indispensable, le superflu. Cette idée est renforcée dans le document 4, dans lequel Gustave Flaubert évoque le fait qu’il existe des gens pour qui « le beau est plus utile que le bon ». Le dessin de Sempé représentant une personne qui s’ennuie lors de ses vacances malgré un cadre somptueux, luxueux (yacht, une grande bâtisse…, au bord de la mer) peut illustré aussi cette vision.
Le luxe c’est aussi la rareté. Gustave Flaubert dans le document 1 fait part de l’opposition qui existe entre les puristes pour qui « est luxe ce qui est rare » et les autres. Si l’on en croit Philippe Perrot dans le document 2 le luxe n’est pas compatible avec la consommation de masse. Le luxe ne peut plus être luxe aussitôt qu’il s’obtient facilement. C’est son caractère