Synthèse la télévision face au terrorisme
Etant dans une société de l’information, la demande des téléspectateurs se fait toujours plus pressante dans le cas d’événements terroristes. Mais tous les attentats ne bénéficient pas de la même médiatisation. Le 11 septembre 2001 a marqué un tournant dans la diffusion de ce type d’informations puisqu’il représente le premier attentat terroriste filmé en direct. Encore aujourd’hui ces images continues d’être exploitées. Cependant, on peut se demander si la rediffusion de ces images ne joue pas en faveur d’Al Quaïda en pérennisant son message.
Dans quelles mesures la télévision, par le traitement des informations, joue-t-elle le jeu des terroristes ?
Pour répondre à cette problématique nous disposons d’un corpus de 4 documents. L’analyse du dossier fait apparaître 3 questions :
Lors d ‘événement terroriste, la télévision a-t-elle une obligation d’information ? La télévision utilise-t- elle la dramatisation pour communiquer ? La télévision, par sa dramatisation fait-elle le jeu des terroristes ?
I. Lors d ‘événement terroriste, la télévision a-t-elle une obligation d’information ?
Didier Bigot souligne le fait que l’information doit être diffusée rapidement pour répondre à la demande pressante d’explication du grand public. Selon J.C Raspiengeas , cette envie de comprendre mais surtout de voire reflète le voyeurisme à la base de la demande d’information de la société.
Il met aussi en avant le fait que communiquer sur les attentats est une nécessité et ne donner aucune information se révélerait encore plus préjudiciable car cela aurait pour conséquence de créer une panique générale. Hervé Bourges quant à lui, partage cette même idée en affirmant qu’il faut faire circuler l’information afin de répondre à la demande des téléspectateurs qu’il qualifie de légitime.
L’avis de J.C Raspiengeas est plus contrasté. En effet, il constate que les institutions médicales ont un devoir de réserves et ne diffusent pas