Syntèse dissertation
L'idéal grec veut que l'humain puisse apprendre tout en s'amusant. Ce qui voudrait dire que se rendre à l'école, par exemple, afin d'aquérir un savoir et une culture générale tout en prenant du plaisir. De nos jours, la réflexion et le divertissement sont deux thermes complétement opposés, puisque la société fait une distanciation entre la réflexion analytique et la réflexion ludique. En effet c'est par exemple dans le système scolaire où l'on retrouve cette idée puisque les étudiants font souvent une opposition entre l'analyse de la littérature et le plaisir qu'on peut en retirer en étudiant des ouvrages célèbres. A l'inverse, U.Eco nous dit : « L’analyse des textes diminue-t-elle le plaisir et la liberté de mes lectures ultérieures? Pas du tout. Au contraire, après la réflexion, j’ai toujours éprouvé de nouveaux plaisirs. Comprendre comment fonctionne le langage ne diminue pas le plaisir de parler, ni d’écouter. Pour expliquer ce sentiment, j’ai coutume de dire que même les gynécologues tombent amoureux ». Selon lui, la réflexion engendre le plaisir, ce qui est paradoxal.
Il existe donc pour la littérature deux types de plaisirs. La première étant la lecture participative qui relève de la proximité au texte, afin de permettre au lecteur de développer sa sensibilité et son imagination. La seconde la lecture de distanciation qui permet d'analyser le texte. La doxa des années 1970 veut opposer l'analyse et le plaisir
Dans la société d’aujourd’hui, le divertissement et la réflexion sont continuellement opposés. Ce phénomène se retrouve dans le système scolaire où la littérature est vue comme une