Système de vauban
Bastion : Ouvrage de forme pentagonale et de profil remparé.
A partir de la deuxième moitié du XVème siècle, l'artillerie a progressé et les remparts des fortifications classiques ne peuvent plus résister aux boulets métalliques qui n'éclatent pas, contrairement aux boulets en pierre.
A partir du XVIème siècle apparaissent alors en Italie les premières fortifications bastionnées.
En effet, seul un mur de terre remparé de 25 mètres d’épaisseur revêtu de pierres ou de briques arrive à absorber les chocs de boulets métalliques. La seule façon connue d’élever de tels remparts sans que ceux-ci s’écroulent est de les défiler dans le fossé. Or, cette construction empêche les défenseurs de voir ce qui se passe au bas du rempart qu’ils surveillent. C’est ainsi qu’est mis en place un tracé bastionné afin de permettre aux défenseurs de protéger les remparts qui leurs sont voisins en ne laissant aucun angle mort.
Cependant, même si ce sont les italiens qui furent les précurseurs de la fortification bastionnée, c’est le Maréchal de Vauban qui innova le plus cette technique.
Vauban utilisa 3 systèmes de fortification :
Premier système de Vauban :
La ville est entourée d'une ceinture polygonale symétrique.
Aux angles sont construits des bastions à oreillons pour assurer le flanquement de ses deux courtines adjacentes (par des tirs croisés).
Le mur se trouvant côté ville s'appelle l'escarpe, celui qui se trouve côté assaillant est la contre-escarpe. Pour résister le plus possible à l'artillerie l'escarpe est inclinée à 20% et est renforcée par des contreforts. Sur le haut de la contre-escarpe se trouve le chemin couvert avec les places d'armes, sur lesquelles sont disposés des canons. Si l'ennemi s'en empare, ce chemin se retrouve sous le feu des bastions. C’est là le défaut de l’étagement des feux.
A l'avant de cette enceinte se trouve un fossé qui peut atteindre plus de 20m de profondeur, et où s’il n’est