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Jean BLONDEL, « Généralités : le comparatisme » in

, Tome2

Pendant longtemps, en France, la politique comparée a été le parent pauvre de la science politique.
Elle suscitait l’incompréhension et les politologues étaient peu curieux d’étudier les réalités étrangères
(politologues nationalistes). Dans les universités anglo-saxonnes, la politique comparée a connu un sort plus favorable sous le nom de comparatisme ou

. La politique comparée est une

discipline américaine et une manière d’être et à contribution européenne. David

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serait-il épuisé le génie culturel qui donna enrichit jadis l’histoire comparée avec Marc avec Claude

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aux sciences sociales naissantes qui

ou la psychologie comparative avec Ignace

ou l’anthropologie sans évoquer l’incontournable Emile

ou qui tous

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enrichissent la méthode comparative de leurs réflexions. La science politique fut accueillie à la fin du
XIXème siècle.
Très tôt, il y a eu de la Politique Comparée en Amérique avec l’identification de deux méthodes et comparatives :

.

Longtemps, la Science Politique grandit à l’ombre du droit public sous la tutelle du droit et dans le carcan des facultés de droit. Cela a retardé sa croissance. C’est la création des

et

de l’Association Nationale de Science Politique (1971) et la publication du Traité de Science Politique
(1975, Traité de Madeleine

:

) qui ont contribué à

l’émancipation de la Science Politique. La Science Politique perpétua sa maturité académique dans les différentes sciences. Devenue adulte, elle se divisa en plusieurs branches.

On distingue, ainsi, les

Relations Internationales, la Pensée Politique, la Sociologie Politique, l’Anthropologie Politique, la
Théorie politique, la Politique comparée