Système bancaire français
Le système bancaire français
L'exercice des activités bancaires et financières est réservé aux établissements agréés par les autorités de contrôle. Fin janvier 2008, on comptait 744 établissements. Il s'agit des banques, des établissements de crédit spécialisés (dont les sociétés financières) et des prestataires de services d'investissement. Tous les établissements sont soumis aux mêmes autorités d'agrément, de contrôle et de réglementation.
Le système bancaire français s'appuie sur des réseaux et des effectifs toujours en croissance. En 2008, les réseaux bancaires, avec 450 entreprises bancaires, étaient constitués de près de 39 700 agences tous établissements confondus. Ces réseaux employaient près de 400 000 personnes et procèdent en moyenne à 30 000 recrutements par an.
L'ensemble ainsi constitué représente un des 1ers employeurs privés en France. Pour fixer les esprits, on peut aussi noter que le secteur bancaire représente, en termes d'effectifs, un secteur à peu près de même taille que l'ensemble formé par les médecins (207 200), la police (145 800) et la gendarmerie nationale (105 300). Le secteur bancaire français a contribué à 2,6 % du PIB en 2007. À titre de comparaison, l'industrie automobile y a contribué à hauteur de 1 %, l'industrie agro-alimentaire à hauteur de 1,8 %, et l'ensemble de l'énergie, à 2 %.
En développant sa rentabilité, c'est un secteur économique dynamique qui a su dans une grande mesure, préserver son indépendance nationale. Mieux, les banques françaises sont maintenant souvent citées en référence en Europe et dans le monde, parce qu'elles ont su faire progresser leurs résultats en réduisant fortement leurs prix de revient et aussi en développant une activité internationale. La vérité des prix vers laquelle elles tendent, et la répercussion aux clients du coût des travaux effectués pour leur compte, contribuent aussi, mais dans une moindre mesure, à redresser la rentabilité du secteur bancaire.