Sémiologie.
Une des plus anciennes définitions de l’image est de Platon dans la République :
« J’appelle image d’abord les ombres, ensuite les reflets qu’on voit dans les eaux ou à la surface des corps opaques, polis, brillants et toutes les interprétations de ce genre. »
L’image est un objet second par rapport à un autre qu’elle représenterait selon certaines lois particulières propres à chaque types d’images.
2°_ LE SIGNE
Le concept de signe est ancien, il désigne quelque chose que l’on perçoit (des couleurs, des formes, des sons) et à quoi on donne une signification.
Aborder certains phénomènes, dont les images photographiques, sous leur aspect sémiologique équivaut à considérer leur mode de production de sens, en d’autres termes, la façon dont ils provoquent des significations, c’est-à-dire des interprétations.
En effet, un signe n’est signe que s’il exprime des idées et s’il provoque dans l’esprit une démarche interprétative.
Pour Umberto Eco, le signe n’est signe que parce qu’il met en œuvre un processus de signification donc d’interprétation dépendant du contexte, de la culture du récepteur et de ses préoccupations.
Dans la sémiologie classique, une première distinction est faite entre le signe et son référent et une deuxième qui concerne le signe lui-même.
Le signe est la réunion de quelque chose perçu (à travers les sens) et de l’image mentale associée à cette perception. Il est par essence double.
On appelle signifiant la face matérielle, physique, sensoriellement saisissable et un signifié est la face immatérielle conceptuelle qu’un ne peut appréhender que intellectuellement.
Le signifiant et le signifié sont indissociable.
La signification est l’acte unissant le signifiant et le signifié produisant le signe.
On dit qu’il y a monosémie lorsqu’un signifiant correspond à un seul signifié. et il y a polysémie quand on peut associer plusieurs signifiants à un signifié.
Il ne faut pas confondre le couple monosémie/polysémie et le