C'est arrivé si vite. Comme un orage qui vient chasser le beau temps sans que l'on comprenne pourquoi. Je n'ai pas compris, je ne comprends toujours pas. Tu me manques. On m'avait dit « ne t'en fais pas tu t'y habitueras » ou encore « ça passera avec le temps » mais non ça ne passe pas. Je passais toujours de merveilleux moments avec toi. Ça me manque. Est-ce que tu le savais ? Est-ce que tu savais que tu allais partir comme ça ? J'ai encore trop de chose à te dire, à te demander. Peut être que ça passera un jour, mais ce jour tarde à arriver. C'est comme une plaie qu'on ne peut refermer, qu'on en peut guérir. Je ne sais pas comment les autres font, pour ne plus y pensé et avancer, sans oublier bien sur, mais pour avancer sans la personne qui leur à été enlevée. Je pleurs moins, je crois, mais c'est toujours aussi douloureux. J'aurais voulu que tu me dises que tu allais partir, que c'était fini, que tu me promettes qu'on se retrouverai, pas que tu partes comme ça, en une fraction de seconde. Et j'y pense, est-ce qu'on se retrouvera ? Ça aussi c'est une question, est-ce qu'on se reverra un jour, parce que si la réponse est non, je ne sais pas comment je pourrais continuer comme ça. J'ai besoin d'y croire, de toutes mes forces. Parfois, quand je regarde le ciel, c'est toi que je vois, et je fais un vœu, un seul, je souhaite que tu reviennes.
La vie est jeu, dont le but est d'être heureux mais certains trichent en faisant croire qui gagnent la partie alors qu'au fond ils sont