tagada

935 mots 4 pages
Le XXème siècle, avec un irrespect destructeur hérité des bouffons de l’époque des rois, utilise la dérision pour s’attaquer aux institutions, à leurs représentants et à tout ce qui se croit protégé par le politiquement correct : il n’y a plus de sacré, plus de domaines réservés. Mais en étant partout, associé à toutes les formes de représentations et devenu quasi automatique, le rire se dilue dans le divertissement et perd sa force corrosive.

Au Moyen-âge, le rire est diabolisé. Sa frénésie provoque suspection et inquiétude. Il provoque l’humiliation, le ridicule. Il dérègle les normes établies en en valorisant certaines et en en disqualifiant d’autres. Le rire était synonyme d’agressivité. En effet, le bouc émissaire (le fayot) était martyrisé par le groupe qui se défoulait sur lui par le rire.

Le rire portait aussi, à l’époque, sur l’exclusion (ex : le bouffon du roi qui était chargé de faire rire les puissants, recrutés sur des critères physiques).

Pour l’église, le rire est le refus de la bienséance (affilié au diable). En effet, le rire est diabolisé au début de la chrétienté.

Pendant la période de carnaval, le « rire pascal » correspond à une période durant laquelle les farces sont autorisées à l’église. Le rire permet de se venger de l’ordre établi.

Les fonctions culturelles et émotionnelles du rire varient. Le sourire japonais n’est pas une marque d’amusement ou de relaxation mais bien l’effet d’une loi de l’étiquette, élaborée et apprise très tôt chez le jeune, un devoir social. Ce langage silencieux n’exprime pas, comme en Occident, l’agrément mais la gêne. C’est l’anecdote de cette servante japonaise en Europe qui vint demander à sa maîtresse, avec un grand sourire, la permission d’aller aux funérailles de son mari et qui revint présenter les cendres de son mari dans une petite urne avec un sourire encore plus appuyé.

En Occident, dans les milieux mondains, on sourit plus que l’on rit. Dans les milieux paysans, le rire est

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