TD Litt 15oct
Littérature
Avant l’écriture de la Princesse de Clèves, Mme de la Fayette s’est essayée à différent genres littéraires dans la décennie qui est entre la Princesse de Montpensier* et Zaïde* (donc entre 1662 (la princesse de Montpensier) et 1671 (Zaïde*).
1678 : Princesse de Clèves. Elle a donc mis sept ans à rédiger la Princesse de Clèves.
Elle a écrit durant la décennie un recueil de mémoire (histoire) et un roman héroïque.
En revanche, si les ouvrages sont différents dans leur forme et dans leur genre, certains motifs reviennent et sont peu à peu approfondis.
La place faite à l’amour est totalement primordiale et les autres événements de l’intrigue (batailles, divertissements mondains), ne sont jamais représentés pour eux-mêmes mais sont toujours subordonnés à la peinture des sentiments.
Sa conception de l’amour ne cesse d’être travaillée jusqu’à devenir le thème principal de Zaïde. La question de la jalousie apparaît dès très tôt dans ses œuvres : dès la Princesse de Montpensier* ou dans la Comtesse de Tende*) : les héroïnes vont avoir des rivales.
Dans la conception de Madame de la Fayette, ceux qui aiment véritablement sont jaloux mais ceux qui ne le sont pas ne sont pas véritablement amoureux.
On a alors un conflit entre l’individu et la société qui apparaît dans ses livres : la société exerce en permanence une pression sur ses membres, ce qui va les contraindre à l’hyprocrisie et au mensonge, et cette société finit généralement par démasquer les héros des textes.
Généralement, dans ses textes, l’individu doit vivre sous le regard d’autrui, doit sacrifier ses inspirations les plus profondes et les plus intimes, ses désirs, pour conserver son image intacte que l’on a pour lui : constant soucis de réputation.
Dans ses textes, MDL insiste sur la question du mariage qui est un espace pour le conflit, entre intérêt personnel et soucis social (= la norme sociale)
En effet, les héroïnes de la Fayette contrairement à ceux de Mme de Scudery ne sont pas