Texe bachelard

713 mots 3 pages
Dans ce texte, Bachelard s’interroge sur la notion d’objectivité. Nous opposons traditionnellement l’objectif au subjectif. Par définition est objectif ce qui repose sur un objet et subjectif ce qui repose sur un sujet. Dès lors, au sein de cette opposition, nous avons tendance à considérer que ce qui est subjectif est relatif alors que ce qui est objectif ne l’est pas. Or, il s’agirait de saisir plus précisément ce que nous qualifions ici d’objectif et les raisons que nous invoquons alors. N’oublions pas que lorsque nous disons d’un jugement qu’il est objectif, nous impliquons généralement qu’il est vrai.
Tout l’effort de Bachelard va être d’interroger ici ce que nous qualifions d’objectif afin de montrer que ceci peut nous induire aisément en erreur. En d’autres termes, à quelles conditions pouvons-nous parvenir à un savoir vrai sur les choses ? Suffit-il de parler d’un objet pour que cette connaissance soit vraie ?
Bachelard va ainsi analyser la notion d’objet. Son but est alors de montrer qu’il n’y aura de connaissance qu’à condition de dépasser notre rapport premier, immédiat. Dans ce texte Bachelard va ainsi aborder la notion d’obstacle épistémologique. Il va ainsi s’attacher à montrer que la connaissance ne peut se construire que contre la connaissance première. Contre le positivisme qui pense le progrès scientifique comme une accumulation des savoirs, Bachelard va montrer en quoi la science se construit dans un mouvement polémique. En effet, l’histoire des sciences est faite de ruptures constantes, elle est discontinue. Pourquoi ? Parce que la connaissance se forme en détruisant des opinions, des préjugés, des obstacles qui viennent de notre conception souvent naïve du monde. Sans cesse nous devons ainsi rectifier nos concepts et notre savoir. La science apparaît ainsi comme un combat contre ses propres opinions, ses propres constructions a priori, comme la remise en cause de ce qu’on croyait savoir.
Ces obstacles, que Bachelard appelle des

en relation

  • De devons nous nous fierer de nos certitudes ?
    2220 mots | 9 pages
  • La profession de fois du vicaire savoyard
    4455 mots | 18 pages
  • Darwin et créationnisme
    325 mots | 2 pages
  • Yourcenar, mémoires d’Hadrien, mémoires d’Hadrien
    4280 mots | 18 pages
  • Explication de texte de bachelard
    1409 mots | 6 pages
  • Cannibale de montaigne
    1340 mots | 6 pages
  • Intro conclu
    299 mots | 2 pages
  • Introduction_historique_au_droit_le_fascicule
    27639 mots | 111 pages
  • La prudence , philo aristote
    848 mots | 4 pages
  • These
    338 mots | 2 pages
  • Faut il croire en la science ?
    7855 mots | 32 pages
  • La science a t'elle le monopole de la vérité
    2513 mots | 11 pages
  • la science peut elle se passer de presupposés
    1411 mots | 6 pages
  • Le droit est il une science ?
    435 mots | 2 pages
  • La référence cléricale
    1139 mots | 5 pages