Texte de kant
a) Les articulations logiques
b) Les notions clés
c) Le problème et la thèse
2. Le plan détaillé
I. Une personne est un être moral, libre et digne de respect.
a) Pour Kant, la loi morale nous demande de traiter l'humanité en nous et hors de nous comme une fin en soi, jamais comme un simple moyen. Elle protège ainsi la liberté, en nous interdisant de nous servir d'autrui comme d'un moyen, à des fins qui nous sont propres. Agir conformément à cette loi, faire son devoir, c'est donc respecter la liberté et l'humanité, à savoir soi-même et les autres.
b) La moralité est en ce sens le respect de la liberté. Elle fait d'un individu une personne, c'est-à-dire un être libre et conscient de son devoir. C'est elle qui nous rend dignes de respect.
c) Le mensonge, qui fait d'autrui un moyen, et la peur, qui détourne du devoir, sont des épreuves pour l'humanité ; on ne devient un homme qu'en triomphant d'eux.
II. Faut-il donc sacrifier son bonheur à la moralité ?
a) Calliclès explique à Socrate que l'on ne peut vivre heureux qu'en bafouant les lois morales, qui sont une invention des faibles destinée à asservir les forts (Gorgias).
b) La quête du bonheur est immorale selon Kant : l'humanité doit viser une fin plus élevée en s'engageant sur la voie du devoir.
Conclusion
Devenir quelqu'un au mépris de l'humanité, c'est perdre sa propre humanité. C'est n'être un homme qu'en apparence, donc n'être personne.
3. Le texte dans le débat philosophique
Kant défend les valeurs de l'humanisme classique (Pic de la Mirandole), contre les morales de l'intérêt (Hume) issues du courant libéral (Smith) qui semblent les menacer.
4. Ce qu'il ne faut pas faire
Confondre la personnalité morale et l'identité