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On prendra d’ailleurs le risque de considérer ici que, si le contexte général de l’évolution de la pensée putnaminenne doit être brièvement rappelé, le présent ouvrage a déjà acquis un statut de classique et n’a rien à gagner au jeu de la présentation linéaire du recueil d’articles et conférences qu’il est. Il paraît plus intéressant d’en présenter et discuter certains des points les plus importants, et de revenir sur le mouvement général de présentation de l’ouvrage, de sa partie théorétique sur le monde (que Putnam nomme « métaphysique ») à sa partie, plus éparse, de confrontation à certains problème se rencontrant dans le monde (intitulée « éthique et esthétique ») - la troisième partie, regroupant des études sur de grandes figures de la philosophie américaine (Quine, Davidson, James, Peirce) gagnant à être lue en ayant à l’esprit les points de vue développés précédemment.
Plus spécifiquement, on proposera ici des lectures de textes choisis pouvant être considérés comme aux charnières de la réflexion proposée. Notamment la longue et passionnante introduction - véritable essay comme indiqué dans l’édition américaine - de James Conant, qui a toujours