Mon meilleur,
Je sais que ça n’a pas été du gâteau nous deux depuis mon arrivée ici, on s’est accusé de tort l’un à l’autre successivement et je ne saurais à qui est la faute mais on partage le même fardeau. Je l’admets, oui j’ai changé, la vie m’a poussé à mener des combats qui n’étaient même pas miens je les ai réussi et l’ironie du sort a voulu que j’échoue dans mes propres batailles. J’ai souffert crois moi et je ne peux te dire à quel point, rien que de te l’écrire, rien que d’y penser me donne les larmes aux yeux et me fait si mal au cœur. Venir ici était mon rêve et je ne le regrette pas, sauf que je pensais venir avec le cœur vide mais je suis venue avec tellement d’amour et c’était dur vraiment dur pour moi d’accepter cet état malgré toute la joie que j’avais quand j’ai mis mes pieds sur cette terre mais jour après jour nos souvenirs me hantaient et je ne pensais pas que deux ans auraient un si grand impact sur moi.
Je n’ai pas grand-chose à te dire, je t’aime et tu le sais, je suis même folle de toi et je ne pourrai jamais imaginer ma vie sans toi. Je suis désolée et vraiment très navrée de t’avoir causé du tort, de t’avoir fait croire que je t’ai oublié ou je t’ai remplacé mais je commence à avoir tendance à cacher mes sentiments et faire la fière trop même je l’avoue mais j’ai appris que le respect était ainsi acquis.
Une personne un jour m’a dit l’amitié n’est pas le nombre d’heures que vous vous parlez, ni la quantité de temps que vous passez, l’amitié est un soutien, peu importe combien ton ami s’éloignera tu seras toujours là quand la douleur le ruinera. Et je suis là, je le serai toujours, jamais un jour tu frapperas ma porte et je la fermerai, jamais un jour tu m’appelleras et je ne répondrai pas, jamais.
J’ai peur, j’ai peur que tu partes, j’ai peur de ne plus être à ton goût, j’ai peur de te faire fuir, j’ai cessé de te faire chier de peur de te perdre aujourd’hui je te vois demander que je redevienne comme avant, je suis perdue et je