Théorie
La théorie de Maslow est célèbre bien que sa validation reste encore douteuse. Selon lui, les besoins peuvent être regroupés en cinq catégories principales qui sont hiérarchisées de façon croissante. Ils changent à mesure qu'il sont satisfaits de sorte qu’un besoin supérieur ne peut s’exprimer que lorsque les besoins du niveau immédiatement inférieur sont satisfaits. La théorie de Maslow se résume bien dans le dicton "Ventre vide n’a pas d’oreille". Si les besoins physiologiques (faim, soif, désir sexuel, besoin de sommeil, etc.) sont satisfaits, d’autres apparaissent comme les besoins sociaux, d'estime de soi et d'accomplissement de soi.
Ces besoins humains sont classés par ordre croissant : Le premier besoin de l'être est d'ordre physiologique (manger, dormir) Le deuxième besoin est de l'ordre de sécurité et du confort matériel. Le troisième besoin est de l'ordre de l'attachement social : besoins d'affection, d’amour, dans leurs différentes manifestations (tendresse filiale et amoureuse, cohésion familiale, amitié).
Une fois réalisée cette "couche" de besoins, apparaissent : Le quatrième besoin, celui des motivations plus personnelles, plus égoïstes qu’on peut regrouper sous le terme de besoin d’estime, d’indépendance professionnelle, ce qu’on appelle dans la vie courante " l’ambition ". Et enfin, le niveau le plus élevé de la hiérarchie des besoins concerne la réalisation de soi, de ses intérêts, aptitudes et valeurs.
Les limites
Dans une étude de Barbara Goebel et Dolorès Brown (1981), des sujets de différentes tranches d’âge, allant de 9 à 80 ans, doivent classer des besoins par ordre d’importance. On pourrait penser que les niveaux inférieurs des besoins vont se trouver en moyenne satisfaits en fonction du développement de l’âge et faire apparaître des besoins supérieurs, mais l’étude révèle qu’à tout âge, c’est le besoin d’affection qui domine. D’autre part, l’ordre des besoins n’est pas toujours