THEORIE DE LA MEDIATION (Sem2)
CHAPITRE IV:
Culture et appartenance

Mots clés :
Identités subjectives et une identité collective. Liées au concept de citoyenneté.
Reconnaissance (des pratiques)
Langage (faculté) et langue (concrétisation, produit) et parole
Le premier lien qui révèle une appartenance à une culture c'est l'usage de la langue.
Référents communs
Rituels, rites
Représentations (matérialisées par les formes langagières)
Mémoire collective
Patrimoine commun
Appartenance symbolique et politique. Les formes langagières sont reliées aux deux domaines.

Culture et appartenance sont reliées par une trame sociétale, si bien que sans culture il ne peut pas y avoir de système social ni même de système institutionnel (= politique), et en conséquence aucune appartenance.

Qu'est ce qui fait société ? (a partir de quand parle-t-on de société?)
(Culture, peuple, règles, vivre ensemble, actions, système de valeurs)
La culture offre en effet une consistance symbolique qui relève de la sociabilité. La seule condition pour qu'il y est culture et appartenance c'est la sociabilité.
La culture est un système de formes, et par formes on entendra formes langagières, mais aussi tout ce qui relève des croyances (ici croyances au sens large), des idéaux, d'un idéal collectif, des horizons d'attentes et également tout ce qui relève des pratiques (toutes celle qui sont identitfiées par une société dans lesquelles s'inscrivent les rites et rituels).
[ Cf cours 2° année : L'horizon d'attente se construit autour de deux axes et vise à l'idéal d'un certain progrès moral (entre transcendance et rapport intersubjectif). Par exemple l'abolition de la peine de mort peut être vue comme un progrès moral transcendant la société et qui nous rapproche de l'horizon d'attente.]
Croyance est ici entendue au sens large, c'est une croyance se construisant par l'expérience et n'est pas forcément la croyance en l'existence d'une entité supérieure. Il existe des croyances non religieuse et