The succession to alexander
Le chapitre dont nous allons faire le compte-rendu est intitulé The succession to Alexander. Il est extrait de l'ouvrage The hellenistic world ( vol.7, part 1), de la série The Cambridge Ancient History, et écrit pas Edouard Will, historien français spécialiste de l'histoire grecque antique.
La première partie de son article, intitulée From the death of Alexander to Triparadisus (323-321), évoque tout d'abord le fait que les conquêtes sont finies, mais pas l'organisation de l'empire nouvellement créé. Il aurait fallu des années supplémentaires à Alexandre pour organiser son empire, même si cette organisation avait débuté avec le choix de Babylone comme capitale.
Vient ensuite le fait qu'Alexandre n'a pas d'héritiers légitimes. Même si Roxane est enceinte, l'empire doit être gouverné en attendant la majorité de l'enfant.Et le fait qu'elle soit perse engendre du mécontentement dans les rangs de l'armée d'Alexandre. C'est ainsi qu'un triumvirat se forme avec Cratère, Antipater et Perdiccas. Les satrapies sont partagées entre les diadoques, les généraux d'Alexandre, qui sont tous macédoniens, à l'exception d'Eumène de Cardia. Mais les ambitions personnelles des diadoques vont mener à des luttes.
Paradoxalement, ce sont les Gréco-macédoniens, et non les peuples conquis, qui provoquent ces tensions. Les cités grecques se soulèvent pour retrouver leur liberté. Elles forment une alliance et remportent des succès contre Antipater. Mais la mort de Léosthène, chef de l'armée grecque, entraîne un retournement de situation. Athènes se retrouve isolée après la bataille de Crannon: la démocratie est abolie et une garnison macédonienne s'installe dans la cité.
C'est en Anatolie que les luttes entre diadoques vont être les plus féroces. Ce fut la première région atteinte par Alexandre dans ses conquêtes mais elle reste encore à conquérir. Perdiccas est isolé: une coalition est formée contre lui et il doit mener une guerre sur deux fronts.