theorie
Égypte antique :
Document : représentation d'un homme, peinture égyptienne.
→ Volonté de représenter la figure humaine le plus lisiblement possible. Visage de profil (nez exprimé, œil aussi), torse de face (rotation du corps). Combinaison des deux dimensions.
« La lecture d'un tableau est un exercice actif et non passif.
Un tableau n'est pas un double de la réalité, c'est un signe. Il y a d'une part l'univers avec ses milles spectacles devant cet univers il y a l'homme qui n'est jamais immobile devant lui. Il est possible d'extraire de ce spectacle certaines caractéristiques et de les intégrer dans un image, non pas représentation, mais suggestive. Ce qui est sur l'écran plastique n'est ni le réel, ni le pensé c'est un signe. C'est ) dire un système de lignes et de tâches intermédiaires qui permet le truchement, laisse l'artiste attirer l'attention du spectateur sur un point du spectacle éternellement mobile de l'univers. »
Pierre FRANCASTEL, Peinture et Société.
Époque médiéval :
« Il est difficile de définir la structuration de l'espace du Moyen Age occidental, car l'époque est régie par une sorte de négation du monde terrestre. »
Tableau : Charenton, visite de l'ange Gabriel.
Pas de profondeur, système d'aplats. Code de couleurs : jaune = lumière, vert = espoir.
Chaque chose permet au spectateur de rentrer dans l'histoire de ce tableau, interprétation du monde.
Autre exemple :
Représentation du monde divin ET du monde terrestre.
Grand ciel bleu sombre : mise à distance absolu entre ces deux mondes.
Monde terrestre s'organise selon une certaine profondeur.
Code de représentation lié à la représentation du bas monde et du monde céleste.
La Renaissance :
« La nouvelle conception de l'espace : la perspective.
Perspective linéaire – du latin voire au travers.
Les objets situés sur une surface plane sont représentés tels qu'ils apparaissent indépendamment de leur forme réelle et de leur