Théophile gautier
En 1820, il fait ses études au collège Charlemagne. Il se passionne pour le théâtre.
Dès la terminale, il fréquente l’atelier du peintre Rioult, et découvre ainsi qu’il est myope. Il se destine alors à une carrière de peintre. Mais sa rencontre, en juin 1829, avec Victor HUGO, qui lui donne le goût de la littérature, précipite sa vocation d’écrivain. L’année suivante, il participe à la « bataille d’Hernani », vêtu d’un gilet rouge. Puis mène « toutes les grandes campagnes romantiques ».
Sa première œuvre passe inaperçue, car publiée en plein milieu des Trois Glorieuses.
Dès fin 1830, il participe aux rencontres du « petit cénacle ». Il rend compte de la vie de ces artistes dans plusieurs de ses ouvrages. Il côtoie Borel, Nerval, Nanteuil, Renduel (éditeur romantique), puis Baudelaire, Dumas fils, Flaubert, Feydeau, Doré, Manet…
Il passe aisément de la poésie au théâtre et compose même des ballets. Ses œuvres appartiennent au Romantisme et sa poésie est parnassienne avec même de l’humour noir.
En 1836, recommandé par Honoré de Balzac, Gautier commence une carrière de journaliste où il se charge de la critique littéraire et d’art avec parodie.
De1836 à 1869, il voyage beaucoup, visitant l’Espagne, Italie, Turquie, Russie, Egypte… Chacun de ces voyages nourrissent ses œuvres, où il affirme ses principes esthétiques.
En 1862, Gautier est élu président de la Société nationale des Beaux-Arts.
En 1868, sous l’Empire, il est fait bibliothécaire de la princesse Mathilde.
Les évènements militaires de 1870 le bouleversent. Malade du cœur, Théophile Gautier meurt le 23 octobre 1872 à Neuilly-sur-Seine. Il est enterré au cimetière de Montmartre.
Œuvres: - La Cafetière (1831) (conte fantastique) - Les Jeunes-France (1833) (nouvelles) - Mademoiselle de Maupin (1835) (roman) - La Comédie de la Mort (1838) (nouvelle) - Une Larme du Diable (1839) (théâtre) - Giselle (1841)