théorie des jeux
Lorsque des personnes interagissent entre elles, on peut dire qu’il y a jeu. Lorsqu’un commerçant détermine le prix d’une boite de petits pois, il joue un «jeu » avec ses clients mais également avec ses concurrents. La négociation des salaires est un « jeu » entre le patron, les employés et les syndicats. Napoléon et Wellington jouaient un « jeu » lors de la bataille de Waterloo tout comme Kroutchev et Kennedy lors de la crise de Cuba. Ainsi on peut reprendre le vocabulaire et les méthodes de calculs des jeux de stratégies et les mettre à profit dans des situations plus générales de conflits, ce qui est l’objet de la théorie des jeux. Dans les domaines de l’Economie où les interactions sont nombreuses, cette théorie a déjà remporté un franc succès.
Pourtant, on s’est aperçu que les « jeux » étaient présents dans des domaines aussi inattendus que la théorie de l’évolution, la sociologie, la conduite de l’Etat ou les guerres, et c’est ce que nous allons tenter de présenter en basant principalement sur notre étude sur le dilemme des prisonniers.
Dans un premier temps, nous allons rappeler les fondements de la théorie des jeux Ensuite nous étudierons quelques types de la théorie des jeux et d’information afin de nous appuyer sur des concepts clairement établis. Enfin, nous terminerons avec l’étude du dilemme des prisonniers.
Définition de la théorie des jeux
La théorie des jeux est la discipline mathématique qui étudie les situations où le sort de chaque participant dépend non seulement des décisions qu’il prend mais également des décisions prises par d’autres participants. En conséquence, le choix « optimal » pour un participant dépend généralement de ce que font les autres. Parce que chacun n’est pas totalement maitre de son sort, on dit que les participants se trouvent en situation d’interaction stratégique. Dès lors, on peut voir les marchés comme des jeux où les participants sont des producteurs et des consommateurs. Plus