Théorie des organisations
Au XIXème siècle, le lieu de création de richesses est symbolisé par l’usine. Le fonctionnement de ses ateliers repose sur une discipline particulière et une organisation rationnelle du travail. L'entreprise est perçue comme une gigantesque machine composée de milliers de pièces, où les ouvriers ne sont que des rouages du mécanisme global L'individu est perçu comme naturellement paresseux et fraudeur, motivé uniquement par le salaire, et répugne aux responsabilités . Partant de là, se dessinent les 4 grands principes qui président à la pensée classique : . L'organisation hiérarchique : L'entreprise doit être hiérarchisée (cf. : l'armée). L'autorité est pyramidale. Elle peut, cependant, être parcellisée et déléguée aux échelons inférieurs, sauf au dernier (les ouvriers) qui ne doivent être que des exécutants. . Le principe d'exception : les subordonnées s'occupent des taches routinières. Seuls les problèmes exceptionnels doivent remonter la hiérarchie et être solutionnés par elle. . L'unicité de commandement : On ne doit dépendre que d'un seul chef (cf. : L'armée) . Le principe de spécialisation : Le travail est découpé en gestes et opérations très simples facilement assimilables par une main-d'œuvre peu qualifiée. On diminue ainsi le temps d'apprentissage et l'exécution répétée des mêmes gestes permet une cadence très rapide. De plus cette technique engendre des avantages : - On peut mesurer facilement la productivité d'un ouvrier - On peut rémunérer l'ouvrier en fonction de son travail (rendement) Les auteurs : F.W. TAYLOR (1856-1915) + OST (Organisation Scientifique du Travail) : H. FORD Taylor réorganise le processus productif selon une double division : Verticale et horizontale . Verticale : les tâches de conception et de commandement sont du ressort exclusif de la Direction. L'ouvrier exécute : il n'est pas payé pour penser. . Horizontale : le travail est