Théories din commerce international
Les théories traditionnelles du commerce international telles que la théorie ricardienne des avantages comparatifs, la théorie pure du commerce international (loi des proportions de facteurs, théorème H-O-S…), fondées sur l’hypothèse de concurrence pure et parfaite se sont trouvées dans l’incapacité d’expliquer certains traits observables des échanges mondiaux.
Tout d’abord, ces théories fondent l’explication des échanges internationaux sur la base de différences, soit de productivités du travail, soit dans les dotations factorielles. Aussi, de manière explicite, ces théories suggèrent une relation inverse entre le degré de similarité des économies et le volume de leurs échanges. Une telle relation est loin d’être vérifiée dans la réalité puisqu’une grande partie des échanges s’effectue entre pays présentant des dotations factorielles voisines.
Les explications fournies par les théories traditionnelles ne parviennent pas à expliquer certaines caractéristiques essentielles de la spécialisation internationales observée après la seconde guerre mondiale. La division internationale du travail ne s’explique pas seulement par les dotations factorielles.
L’examen des échanges mondiaux montre en effet que les pays industrialisés réalisent plus de 70% du commerce mondial, et ces échanges les lient surtout entre eux puisque 78% de leur commerce se fait entre pays industrialisés.
On réfute, par la même aussi, la théorie la plus simple des échanges selon laquelle les pays échangent des biens disponibles chez eux contre des biens indisponibles, car les pays industrialisés produisent et consomment les mêmes types de biens. Ils sont donc plus concurrents que complémentaires.
Enfin, une part importante et croissante des échanges internationaux est constituée par des exportations et des importations de produits similaires du point de vue de leur intensité factorielle. Ce phénomène, appelé commerce intra-branche ou commerce croisé de biens similaires, se