Théâtre : héroïne tragique
PHILOPHENE.- Père voici donc enfin le secret que vous me cachiez.
N’avez-vous donc pas honte d’agir ainsi sans m’en parler ?
J’ai en horreur que mon propre père, prépare une guerre,
Alors qu’il sait que le peuple en a souffert.
EUPHORBE.- insolente, nous espionnais-tu ?
PHILOPHENE.- Il est là le seul moyen pour moi d’apprendre ce que vous ne vouliez me dire.
Auriez-vous tant peur que ce secret ne soit dévoilé a mère,
Sachant qu’elle déteste la guerre.
EUPHORBE.- Du chantage, a je retrouve bien ma fille.
Seulement, tu ne pourras m’arrêter,
Tout ce que je désire c’est dominer. Philophène se lève brusquement et regarde son père avec haine.
PHILOPHENE.- J’ai honte de vous père,
Vous ne savez que répandre la misère.
En ce monde, nombreux sont les conflits qui nous opposent
Et vous perdurez à croire que j’en suis la cause.
Cependant vous ne devez oublier que vous n’êtes qu’un chapitre,
Et que vous cèderez bientôt votre titre. Euphorbe se lève et saisit le bras de sa fille avec méchanceté.
EUPHORBE.- Ecoute moi bien fille.
Tu n’as en aucun cas le droit de dicter mes choix.
Tu n’es qu’une femme qui doit obéir,
Cesse donc ainsi de me contredire.
PHILOPHENE.- Ah , dominer et gagner là sont bien vos devises que vous continuez à croire,
Tout cela pour renouer avec votre ancienne gloire.
Seulement la guerre n’a jamais été une option,
Et vous devriez apprendre cette leçon.
Guerre, le peuple ne