Théâtre
Le genre est donc, avant tout, une convention qui donne un cadre, une forme précise. C'est un premier échange implicite entre l'artiste et le spectateur.
Voir, par exemple, la farce[->0], la comédie[->1], la pantomime[->2], la tragédie[->3], le drame romantique[->4], le drame bourgeois[->5], la tragédie lyrique[->6], les mystères[->7] médiévaux, le théâtre de marionnettes[->8], lethéâtre forum[->9], le théâtre d'improvisation[->10], le théâtre en plein air[->11], le théâtre de rue[->12], le théâtre expérimental[->13], le théâtre installation performance[->14], la danse-théâtre[->15] (ou théâtre-danse), le web-théâtre avec les expérimentations d'e-toile, le café-théâtre d'improvisation[->16], le théâtre de l'absurde[->17], le conte[->18], la revue[->19], et ainsi de suite.
Molière[->20] disait, traduisant ainsi une devise de Santeul[->21] : le but de la comédie[->22] est de corriger les mœurs (castigat ridendo mores), ce qui vaut aussi pour la tragédie[->23]. Ces deux formes théâtrales ont en effet une portée édifiante.
§ La comédie se propose de « corriger les vices des hommes en les divertissant », dit Molière. Cet auteur français célèbre, tout en faisant rire les spectateurs, tournait en ridicule les travers humains. Il le dit lui-même : « On veut bien être méchant, mais on ne veut pas être ridicule ». Il s'est ainsi moqué entre autres du pédantisme dans Les Femmes savantes[->24], des faux dévots et des crédules dans Tartuffe ou l'Imposteur[->25], de l'avarice dans L'Avare[->26] et des faux savants - il y vise en particulier la médecine - dans Le Malade imaginaire[->27].
§ La tragédie tente, elle aussi, de corriger les vices des hommes, ou plutôt leurs passions, de deux manières :
§ d'abord en