Tigre blanc, aravind adiga, 2008
Le fait que le narrateur s’écarte de son passage apparaît comme une marque de défense et de respect. L’auteur s’attarde sur la description réaliste des crânes comme pour mieux suggérer à quelle point ces images son frappantes pour le narrateur et semble le hanter. Les restes de peux et de poils sur les crânes font l’objet d’une description approfondie car ils soulignent le lien tenu qui existe entre la vie et la mort. Ces images de fragments de chair, dernière trace de vie rappellent une image évoquée au début du roman et qui obsèdera longtemps le narrateur, celle du pied de sa mère qui après sa mort au cours de la cérémonie de crémation « refuse » de brûler. Cette image est perçue par le narrateur comme une ultime marque d’une nature …afficher plus de contenu…
Cette vision annonce donc implicitement que le choix d’une existence ou il pourra s’élever socialement se fera au prix fort, mais il l’accomplira. Le choix du romancier d’avoir recours au surnaturelle pour traduire le choix de son personnage qui n’est pas directement formulé par sa conscience ou verbalisé dans la lettre « confession » écrite au premier ministre chinois semble montrer que le narrateur lui-même a beaucoup de mal à s’avouer que sa décision est prise tant le caractère de cette dernière est terrible.Conclusion : En Occident la littérature des 20 et 21 siècles est marquée par tous les apports de la psychanalyse notamment lorsqu’il s’agit de façonner le portrait psychologique d’un personnage ou d’établir son