Tocqueville, La démocratie en AmériqueEnora Léonard: Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique (tome , deuxième partie, chapitre X)
L’esclavage c’est le fait pour un groupe social d’être soumis à un régime économique et politique qui le prive de toute liberté, le contraint à exercer les fonctions économiques les plus pénibles sans autre contrepartie que le logement et la nourriture. Dans son ouvrage De la démocratie en Amérique, c’est de ce phénomène que traite Tocqueville dans le Chapitre …afficher plus de contenu…

Le Nord a peut être aboli l’esclavage mais ce n'est pas pour autant que les blancs et les nègres vont commencé a ce confondre « le blanc s'éloigne du nègre avec d'autant plus de soin qu'il craint d'arriver un jour à se confondre avec lui » (page 458; ligne
1). Mais Tocqueville va faire un constat assez surprenant, dans le Nord, là où l’esclavage est aboli, il dit que « Les provinces qui ne possédaient pour ainsi dire point d'esclaves croissaient en population, en richesses et en bien- être, plus rapidement que celles qui en avaient. » (page 459; ligne 3 à …afficher plus de contenu…

Il met en avant que dans le Nord des États Unis là où l’esclavage est aboli, les hommes noirs ne sont pas pour autant intégrer à la population, en pratique on ne leur accorde pas les mêmes droits qu’aux hommes blancs. Ils sont laissés en marge de la société. Dans le Sud, à l’inverse on les tient moins à l’écart car on craint moins de devoir se mélanger aux esclaves puisque dans tout le cas l'homme blanc se sent supérieurs aux hommes noirs. C’est pour ca que le quotidien des hommes noirs du Sud est plus agréable que celui des hommes noirs du Nord même si l’esclavage y est abolit. Tocqueville finit en donnant l’exemple du fleuve de l’Ohio. Du côté du Kentucky qui admet les esclaves, l'état ne se développe pas énormément et les maîtres ne s’enrichissent pas. Alors que du coté