Totem et tabou
Le père de la psychanalyse ici s’attaque à des concepts tels que l’inceste, le système totémique et l’exogamie afin de mettre en valeur des concepts propre à la psychanalyse (ambivalence, névrose). Il nous offre un exposé riche sur l’étude des peuples primitifs qu’il mettra en parallèle avec la constitution des névroses. Ces observations nous apprennent l’origine de certaines névroses, des sources de l’ambivalence ou la peur de l’inceste, expliquant l’évolution des peuples primitifs du totem à l’organisation de la société. Entrons dans le vif du sujet afin de mieux appréhender cette théorie.
La vie psychique des peuples primitifs a pour nous un intérêt particulier car elle semble constituer la phase antérieure à notre propre développement. L’ethnologie et la vie psychologie des névroses dévoilent plusieurs points communs nous ne disons pas que nous nous comportons encore comme ces peuples mais il y’a des traces de c’est ancienne communauté dans notre psychologie actuel tels que la peur de l’inceste. Ces peuples primitifs ont établis une organisation sociale autour de cette intention en s’y subordonnant, création d’un système totémique. Au départ le totem est un animal craint ou inoffensif qui a un rapport particulier avec l’ensemble d’un groupe. Le totem est l’ancêtre du groupe, son esprit protecteur, il est dangereux pour d’autres et bienfaiteurs pour ceux étant sous son système .Ceux qui ont le même totem sont donc soumis à l’obligation sacrée, dont la violation entraîne un châtiment automatique, de ne pas tuer ou détruire leur totem de s’abstenir de manger de sa chair ou d’en jouir autrement. Le caractère totémique est inhérent non à tel animal ou objet particulier mais a tous les individus appartenant à l’espèce du totem. Il se transmet héréditairement en ligne paternelle comme maternelle. La subordination au totem forme la base de toutes les obligations sociales de la tribu et défini la parenté de sang. Partout où ce