Tourisme sexuel
Chaque année, 842 millions de touristes se rendent à l'étranger. Parmi eux, 10 % choisissent leur destination de voyage selon l’offre « sexuelle », d’après un rapport publié le 2 juin 2007, à l’occasion de la première Journée mondiale pour un tourisme responsable. Un nombre grandissant de touristes vont donc s'adonner à un genre bien particulier de vacances : le tourisme sexuel, aujourd'hui considéré comme le 3e commerce illégal par ordre d'importance dans le monde, juste après la drogue et les armes. Un sujet plus que jamais d'actualité.
Difficile d'aborder ce sujet sans rentrer dans des idées toutes faites. Alors, qu'est-ce que le tourisme sexuel ? Des touristes qui se déplacent à l'étranger pour avoir des relations sexuelles avec les locaux ? Oui, mais surtout, c'est un commerce facile entre le touriste, bien souvent occidental, et des personnes prêtes à vendre leur corps pour un tee-shirt de marque ou quelques dollars. Donc, pour être plus clair, c'est le pouvoir d'exercer une domination sexuelle par le biais de l'argent.
Le tourisme sexuel devient problématique lorsqu'on constate que les adultes soi-disant consentants sont victimes d'un véritable trafic, où les dérapages sont nombreux et les conséquences parfois atroces et souvent inhumaines. Alors que le vrai tourisme c’est au contraire connaître autrui dans son milieu par le biais de sa propre culture. Cette pratique, « fléau » du XXIe siècle, se développe à un rythme inquiétant dans les pays pauvres ; elle entraîne