Tout sur andy goldsworthy
Œuvres
Andy Goldsworthy découvre un lieu en marchant, puis réalise des installations avec des matériaux et des outils trouvés dans la nature (terre, neige, glace, pierres, feuilles, fleurs, os, etc.). Il les tresse, les empile, les colle avec de la glace, les agrafe avec des épines, les soude avec de la salive et construit des sculptures qui prennent d’autres formes naturelles: «Boules, taches, lignes, arches et spires.» Ces pièces, qui vont du minuscule au grand format, sont le plus souvent éphémères; des photographies en gardent la trace. Le texte-légende des clichés indique le matériau utilisé, le lieu, la date, les réflexions de l’artiste sur le temps, la méthode de «fabrication» (par exemple, pour Yorkshire Sculpture. Park, West Bretton, 25 octobre 1987: «Feuilles de sorbier disposées autour d’un trou/recueillant les dernières feuilles/ presque achevé / chien qui bondit dans le trou / tout recommencé / disposé dans l’ombre par une journée ensoleillée et venteuse»).
Dans les années quatre-vingt-dix, il fixe l’empreinte de son corps en restant «allongé jusqu’à ce qu’il pleuve ou neige / attendu que le sol soit mouillé ou couvert de neige pour me lever» (série des Ombres). Il réalise des installations avec de l’argile qui, en séchant, se craquelle et laisse apparaître les surfaces recouvertes ou souligne les espaces au moyen de murs de pierres qui serpentent dans la nature, de cairns (Dôme troué en ardoise, Jardins botaniques royaux, Édimbourg, 1990 ou Cairns, Réserve géologique, Digne, 1999-2003).
Propos de l’artiste.
«Chaque empilement est bien plus que la somme de ses éléments. Il y a des