Corpus
Le corpus met en relation trois textes théâtraux ainsi qu’une photographie. La première pièce est un extrait de la scène d’exposition de Beaumarchais intitulé Le Mariage de figaro publiée en 1784. Le document B est une œuvre de Jean Cocteau publié en 1934 appelé La Machine infernale. Ensuite, le troisième texte de théâtre est un passage de l’acte I d’Oh les beaux jours de Samuel Beckett édité en 1961. Enfin le dernier document est une photographie d’Yves Borrini qui est une représentation de la mise en scène de l’œuvre de Beckett.

Tout d’abord, les didascalies ont pour fonction d’aider le lecteur à visionner la scène au cours de sa lecture. Ainsi, on trouve des didascalies qui renseignent sur les gestes, les intonations, les déplacements… Dans les trois pièces de théâtre on peut noter que les auteurs utilisent des discales sur les gestes des personnages. En effet, dans Le mariage de figaro dès la ligne 4, Figaro « prend les mains » de Suzanne. De plus dans la seconde pièce de théâtre Jean Cocteau procède de même (l23) « sa tête tombe ». Enfin, Il en est de même pour Beckett, sachant que son œuvre débute par trois pages de didascalie : « elle lève la tête »(l17).
Ensuite, on note que de nombreuses didascalies de parole (d’intonation) sont présentes. Effectivement, l’acte III de Cocteau est inondé de didascalie se référant à des tonalités verbales : « d’une voix confuse » (l19) ; « elle rit » ; « riant » (l43). Tandis que dans l’extrait de de Beckett et de Beaumarchais, les didascalies sont présente mais en faible quantité, « plus fort » (l39)
Enfin, les trois textes sont remplis de didascalies se référant aux mouvements et déplacements des acteurs. En effet, dans l’œuvre de Beaumarchais l’auteur nous donne des informations sur les mouvements de Suzanne « se retire » (l6). De plus, Cocteau informe le lecteur au sujet des réactions de Jocaste « elle sursaute » (l41) .Pour finir, on trouve logiquement les mêmes éléments chez Beckett « elle se redresse »